Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Staffan de Mistura prêt à accompagner les membres d'Al-Nosra hors d'Alep

Le diplomate suédois Staffan de Mistura a appelé jeudi à Genève les 900 combattants du Front al-Nosra dans l'Est à quitter Alep (SYR) et s'est dit prêt à les accompagner. Plus de 370 personnes ont été tuées dans les récentes violences.

06 oct. 2016, 13:43
L'émissaire a appelé les combattants du Front al-Nosra à quitter Alep.

L'ONU estime qu'Alep-Est sera détruite d'ici 2 mois à 2 mois et demi "si cela continue". Staffan de Mistura s'est dit jeudi à Genève prêt à accompagner "physiquement" les 900 membres du Front al-Nosra hors de la ville.

Il a aussi demandé au régime et à la Russie de déclarer la suspension des "bombardements" si cette sortie vers la province d'Idleb ou d'autres régions a lieu. "L'Histoire jugera" le prétexte de la présence d'extrémistes "pour détruire toute une ville", a aussi affirmé l'émissaire.

Il ne faut pas demander à la population de prendre la responsabilité d'une situation pour laquelle elle n'est pas en cause, a dit M. de Mistura. Outre les membres du Front al-Nosra, l'ONU estime à 8'000 le nombre de combattants des groupes armés de l'opposition dans l'Est d'Alep. Il faut éviter "un autre Srebrenica et un autre Rwanda" à Alep pour les près de 280'000 civils assiégés, dont 100'000 enfants, selon M. de Mistura.

Plus de 200 personnes doivent être évacuées. Plus de 370 personnes ont été tuées, dont trois médecins et deux infirmières, et plus de 1'200 blessées dans les récentes violences.

Ces derniers mois, 400'000 personnes supplémentaires vivent dans les régions dans l'ensemble du pays, a indiqué le co-président du groupe de travail sur les questions humanitaires, Jan Egeland. Sept zones ont pu être atteintes en septembre. "Il y a de nombreuses violations" de toutes les parties, selon M. Egeland.

L'"échec" de la coopération entre Washington et Moscou ne doit pas provoquer la fin du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), a encore dit l'émissaire. M. de Mistura a décidé de ne pas suspendre le groupe de travail sur les questions humanitaires et recommande aux États-Unis et à la Russie de ne pas renoncer à celle sur la trêve.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias