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Six mois pour une solution en Syrie

Une partie de l’opposition syrienne ne s’est pas encore déplacée pour les discussions visant à mettre fin au conflit, ce qui augure de négociations musclées sur l’avenir du pays.

30 janv. 2016, 01:09

«N’importe quel type de cessez-le-feu a besoin de deux interlocuteurs». Après une rencontre «préparatoire» avec la délégation du gouvernement syrien, l’émissaire de l’ONU Staffan de Mistura a appelé hier soir l’opposition à venir à Genève, quelques minutes avant qu’elle confirme sa participation. Il a mené une première réunion de deux heures et demie avec la «substantielle» délégation gouvernementale emmenée par l’ambassadeur syrien à l’ONU Bachar al-Jaafari. Au terme de cette rencontre, ses déclarations étaient toutefois surtout orientées vers Ryad, où le Haut Comité des négociations (HCN), qui coordonne l’opposition, était rassemblé depuis quatre jours pour évaluer sa participation.

Les opposants souhaitent un geste, comme la libération de détenus ou la levée de sièges en Syrie. «Le meilleur moyen pour une mise en œuvre d’une amélioration est de venir avec nous Genève», a dit l’émissaire devant la presse. Et de s’engager à utiliser les discussions de Genève «pour assurer...

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