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«Si l’on conserve le nucléaire, c’est sûr, il y aura un nouvel accident»

Devenu un farouche opposant de l’atome, l’ancien premier ministre japonais Naoto Kan est convaincu que les centrales disparaîtront.

22 mars 2016, 01:19
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Il était en fonction depuis quelques mois au moment de la catastrophe de Fukushima, en mars 2011. Autrefois partisan de l’énergie nucléaire, Naoto Kan, député du parti démocrate du Japon (PDJ), parcourt aujourd’hui le monde pour prôner l’arrêt des centrales. Son livre, «En tant que premier ministre pendant la crise de Fukushima», déjà traduit en allemand, sortira en anglais d’ici la fin de l’année. Rencontre à Zurich, en marge d’un colloque sur la sortie du nucléaire organisé par la Fondation suisse de l’énergie (SES).

Quel a été la principale cause de votre revirement?

Pendant longtemps, nous pensions qu’un accident comme Tchernobyl n’arriverait jamais au Japon, car notre pays est très avancé technologiquement. J’en étais également personnellement convaincu. Mais l’accident est survenu, nous montrant que nous avions tort. Lorsqu’on analyse la catastrophe, on se rend compte que si elle avait été juste un peu plus grande, un tiers du Japon, soit...

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