C’est un coup dur pour Boris Johnson. Un mauvais pas de plus pour le premier ministre, arrivé au pouvoir le 24 juillet, en promettant de quitter l’Union européenne le 31 octobre, «quoi qu’il arrive».
A Westminster, neuf députés anti- «no deal» l’ont contraint à publier, mercredi, un rapport alarmant sur l’impact d’un Brexit sans accord. Le document de cinq pages, intitulé «Operation Yellowhammer» (du nom d’un passereau, le bruant jaune, choisi au hasard), détaille les «hypothèses» du gouvernement. Il met le feu aux poudres en décrivant une situation catastrophique pour l’économie du pays, au point d’entraîner, peut-être, des émeutes.
Près de 85% des poids lourds traversant la Manche ne seront pas en règle avec les nouvelles dispositions douanières françaises, prévoit le rapport. Ils devront attendre jusqu’à deux jours et demi pour effectuer la traversée, ce qui réduira le trafic de 40 à 60 pour cent.
«Certains produits frais deviendront...