1. Les excuses de Mark Zuckerberg
Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a présenté mardi ses excuses personnelles et officielles devant le Sénat américain pour les erreurs commises sur la protection des données. En tant que fondateur et directeur du réseau social, il dit en assumer les conséquences.
2. Une "version" de Facebook gratuite grâce à la publicité
Le créateur de Facebook a, dans un premier temps, assuré qu'une "version" de Facebook serait toujours gratuite. Une affirmation sur laquelle a voulu rebondir le sénateur Hatch qui, sur cette intervention, s'est montré légèrement naïf.
- Comment votre modèle économique peut-il être viable si les utilisateurs ne paient pas ce service ?
- Sénateur, nous avons de la publicité.
-Je vois. C'est bien.
3. L'embarras sur la vie privée
Dick Durbin a visiblement troublé Mark Zuckerberg en lui posant une question personnelle. Le démocrate a directement interpellé le miliardaire sur la question de la vie privée en lui demandant des révéler des informations que ce dernier a refusé de divulguer. La séquence s'est rapidement propagée sur internet.
- Monsieur Zuckerberg, seriez-vous à l’aise de partager avec nous le nom de l’hôtel où vous avez dormi la nuit dernière ?
- (Hésitations) Non.
- Si vous avez envoyé un message cette semaine, partageriez-vous son destinataire ?
- Sénateur, non, je ne publierai pas ça ici.
- Je pense que c’est ce dont il s’agit: votre droit à la vie privée.
4. La collaboration avec le procureur spécial Robert Mueller
Mark Zuckerberg a par ailleurs confirmé que son entreprise "travaille" avec le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l'enquête sur sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
-(…) Avez-vous, où quelqu’un chez Facebook, été entendu par le bureau du procureur spécial ?
-Oui.
-Avez-vous été entendu ?
-Non.
-D’autres l’ont été ?
-Je crois que oui et je vais être prudent sur ce point. Notre travail avec le procureur spécial est confidentiel et je veux être sûr de ne pas révéler quelque chose qui est confidentiel dans une audience publique. (…)