Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Scandale Facebook: jusqu'à 2,7 millions d’Européens concernés par les données détournées

Jusqu'à 2,7 millions d'Européens ont pu être concernés par le détournement de données personnelles. Dans le monde, ce sont 87 millions d'utilisateurs qui ont potentiellement été touchés.

06 avr. 2018, 15:33
Dans le monde, ce sont 87 millions d'utilisateurs de Facebook qui ont potentiellement été touchés par le scandale des données détournées. (illustration)

Les données personnelles de "jusqu'à 2,7 millions" d'utilisateurs européens de Facebook ont pu être transmises de "manière inappropriée" à la firme britannique Cambridge Analytica (CA), a annoncé vendredi la Commission européenne, citant un chiffre que lui a communiqué le réseau social. Dans le monde, ce sont 87 millions d'utilisateurs qui ont potentiellement été touchés.

Dans un courrier, "Facebook nous a confirmé que les données personnelles de jusqu'à 2,7 millions d'Européens, ou de personnes résidant dans l'UE pour être plus précis, pourraient avoir été transmises à Cambridge Analytica de manière inappropriée", a indiqué un porte-parole de l'exécutif européen, Christian Wigand.

Le courrier en question était une réponse à la Commission, qui avait demandé la semaine dernière au réseau social de lui fournir rapidement des explications sur le scandale lié à la société Cambridge Analytica (CA).

 

 

Facebook explique dans sa lettre "les mesures qui ont été prises depuis", a indiqué M. Wigand. Et d'ajouter que l'exécutif européen allait "étudier dans le détail" la réponse du réseau social.

"Mais il apparaît déjà que d'autres discussions seront nécessaires", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'il y aurait un "appel téléphonique en début de semaine prochaine" entre la Commissaire européenne chargée de la Justice, Vera Jourova, et la numéro 2 de Facebook, Sheryl Sandberg.

CA réfute les chiffres de Facebook

La firme d'analyses de données CA, qui a notamment travaillé pour la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016, avait récupéré les données personnelles d'utilisateurs de Facebook à leur insu via une application de tests psychologiques.

A l'époque, le système permettait à des applications tierces d'accéder non seulement aux données des usagers ayant utilisé l'application mais aussi à celles de leurs amis, expliquant le nombre très élevé de personnes potentiellement concernées.

CA réfute les chiffres communiqués par Facebook. La société assure en outre ne pas avoir utilisé les données récupérées dans le cadre de la campagne de M. Trump et affirme les avoir effacées lorsque Facebook l'avait informée du fait qu'elles avaient été transmises sans autorisation.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias