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Sauve-qui-peut dans l’Union européenne

Lors du minisommet consacré aux migrations, hier à Bruxelles, les Vingt-Huit s’entre-déchirent.

25 juin 2018, 00:01
epa06836666 Greek Prime Minister Alexis Tsipras (L) is welcomed by European Commission President Jean-Claude Juncker (R) for an informal meeting on migration and asylum issues in Brussels, Belgium, 24 June 2018. European Commission President Jean-Claude Juncker hosts the gathering ahead of a full summit of all 28 European Union leaders to overhaul the EU asylum system on June 28.  EPA/YVES HERMAN / POOL BELGIUM EU MIGRATION ASYLUM

«Nous n’avons de leçon à recevoir de personne. La France est le deuxième pays d’accueil des demandeurs d’asile cette année.» Le président français, Emmanuel Macron, a donné le la, hier après-midi, à Bruxelles, où la Commission européenne a organisé un minisommet polémique consacré à la crise des migrants, qui divise plus que jamais.

Cette pique d’Emanuel Macron s’adressait clairement au premier ministre italien, Giuseppe Conte, à la tête d’un nouveau gouvernement qui l’a jugé «arrogant», après que le chef de l’Etat français a dénoncé «des extrêmes qui jouent sur les peurs» en Italie, où la Ligue et le Mouvement cinq étoiles ont pris le pouvoir.

Ils ont vainement tenté de resserrer les rangs, hier, sur fond d’une crise politique en Allemagne, qui risque de polluer l’officiel sommet européen qui réunira, jeudi et vendredi, les leaders des Vingt-Huit. Confronté à de délicates élections régionales en Bavière, en octobre, le Parti...

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