«Nous n’avons de leçon à recevoir de personne. La France est le deuxième pays d’accueil des demandeurs d’asile cette année.» Le président français, Emmanuel Macron, a donné le la, hier après-midi, à Bruxelles, où la Commission européenne a organisé un minisommet polémique consacré à la crise des migrants, qui divise plus que jamais.
Cette pique d’Emanuel Macron s’adressait clairement au premier ministre italien, Giuseppe Conte, à la tête d’un nouveau gouvernement qui l’a jugé «arrogant», après que le chef de l’Etat français a dénoncé «des extrêmes qui jouent sur les peurs» en Italie, où la Ligue et le Mouvement cinq étoiles ont pris le pouvoir.
Ils ont vainement tenté de resserrer les rangs, hier, sur fond d’une crise politique en Allemagne, qui risque de polluer l’officiel sommet européen qui réunira, jeudi et vendredi, les leaders des Vingt-Huit. Confronté à de délicates élections régionales en Bavière, en octobre, le Parti...