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Santé: l’OMS prête à «travailler avec n’importe quelle administration» américaine

Lors d’une conférence de presse ce vendredi, l’OMS a affirmé être prête à collaborer autant avec Donald Trump qu’avec Joe Biden. Elle a également annoncé qu’il est trop tôt pour affirmer la mutation du virus chez les visons.

06 nov. 2020, 13:29
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et son chef Tedros Adhanom Ghebreyesus sont prêts à travailler avec n'importe quel président américain (archives).

L’OMS, régulièrement attaquée par Donald Trump, est «prête à travailler avec n’importe quelle administration» américaine. Elle a aussi affirmé vendredi qu’il était trop tôt pour évaluer les effets de la mutation du virus chez les visons.

«Nous continuons de travailler avec l’administration américaine et nous travaillerons avec toutes les administrations américaines», a affirmé vendredi à la presse le chef du programme d’urgence au sein de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Michael Ryan. Le président américain avait accusé l’institution et son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus d’avoir mal piloté la réponse internationale à la pandémie et d’être trop proches de la Chine.

Nous continuons de travailler avec l’administration américaine et nous travaillerons avec toutes les administrations américaines
Michael Ryan, chef du programme d’urgence de l’OMS

Il avait ensuite lancé la procédure pour faire sortir son pays de l’OMS l’été prochain. S’il est élu, Joe Biden a lui promis de maintenir les Etats-Unis dans l’organisation.

Collaboration sur les visons

Plus largement, la cheffe scientifique de l’OMS a estimé «prématuré» d’établir les conséquences de la mutation du virus dans des visons sur la propagation et l’efficacité de futurs vaccins. «Nous n’avons aucune indication pour le moment», dit Soumya Swaminathan.

L’OMS collabore avec son entité européenne et les gouvernements de plusieurs régions où des fermes de visons sont nombreuses pour évaluer la menace biosécuritaire et sanitaire. De même avec d’autres organisations internationales.

 

 

«Tous les pays n’ont pas la même tradition de fermes de visons», a ajouté un responsable de l’organisation. Une situation qui explique que certains ont pu empêcher une propagation du coronavirus au travers de ceux-ci, a-t-il estimé. Il affirme aussi que la menace d’infections par d’autres animaux est moins importante parce qu’ils semblent conserver moins durablement le virus et être moins capables de le partager.

Après une mutation problématique du coronavirus venant des visons et qui s’est propagée à douze individus, le Danemark a annoncé jeudi des restrictions pour plus de 280’000 habitants du nord-ouest du pays. Le pays a annoncé l’élimination de plus de 15 millions de ces animaux.

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