Samedi, à travers une consultation et 92% de oui, les militants du Parti socialiste (PSOE) ont donné les mains libres à Pedro Sanchez, le chef de l’exécutif sortant, pour qu’il forme un gouvernement de coalition avec Podemos (gauche radicale).
Ce score de maréchal traduit deux priorités de la base du parti: la première, l’alliance à gauche, plutôt que les recherches d’improbables pactes avec Ciudadanos (centre libéral) ou le Parti populaire (PP, droite), que les militants ont réprouvés lors des deux dernières soirées électorales. «Con Ribera, no!» (pas avec Albert Rivera, le chef de file de Ciudadanos), interdisaient-ils le 28 avril alors que Sanchez s’adressait à eux sur le trottoir de la Calle Ferraz, où est installé le siège du parti. «Con Casado, no!», (pas avec Pablo Casado, le président du PP), poursuivaient-ils le soir du 10 novembre, après l’effondrement des centristes lors des élections anticipées.
Une consultation aujourd’hui
La...