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Sanchez entre les mains des indépendantistes

Pour espérer former un gouvernement de coalition, le chef de l’exécutif sortant doit obtenir l’abstention du parti catalan ERC.

25 nov. 2019, 00:01
Spain's caretaker Prime Minister and socialist candidate Pedro Sanchez attends a Socialists executive board meeting at party headquarters in Madrid, Spain, Monday, Nov. 11, 2019. Spain looked set Monday to face political uncertainty for many more months after the country's fourth elections in as many years further complicated an already messy political situation. (AP Photo/Manu Fernandez) SPAIN ELECTION

Samedi, à travers une consultation et 92% de oui, les militants du Parti socialiste (PSOE) ont donné les mains libres à Pedro Sanchez, le chef de l’exécutif sortant, pour qu’il forme un gouvernement de coalition avec Podemos (gauche radicale).

Ce score de maréchal traduit deux priorités de la base du parti: la première, l’alliance à gauche, plutôt que les recherches d’improbables pactes avec Ciudadanos (centre libéral) ou le Parti populaire (PP, droite), que les militants ont réprouvés lors des deux dernières soirées électorales. «Con Ribera, no!» (pas avec Albert Rivera, le chef de file de Ciudadanos), interdisaient-ils le 28 avril alors que Sanchez s’adressait à eux sur le trottoir de la Calle Ferraz, où est installé le siège du parti. «Con Casado, no!», (pas avec Pablo Casado, le président du PP), poursuivaient-ils le soir du 10 novembre, après l’effondrement des centristes lors des élections anticipées.

Une consultation aujourd’hui

La...

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