Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Russie et Etats-Unis convergent

14 oct. 2009, 04:15

Hillary Clinton a abordé hier à Moscou la question du désarmement et de l'Iran avec son homologue russe Sergueï Lavrov. La rencontre a permis de constater que sur ces deux dossiers, Etats-Unis et Russie n'ont jamais semblé aussi proches. Concernant l'Iran, la secrétaire d'Etat américaine a concédé que l'heure n'était pas encore aux sanctions. La Russie reste réticente à mettre la pression sur Téhéran.

«Nous pensons qu'il est important de poursuivre sur la voie diplomatique et de tout faire pour que celle-ci aboutisse», a déclaré Hilary Clinton lors d'une conférence de presse avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.

«Elle pourrait toutefois ne pas aboutir (...) Nous avons (donc) toujours envisagé la possibilité de (nouvelles) sanctions», a-t-elle ajouté. «Mais nous n'en sommes pas encore là», a-t-elle souligné. De son côté, Sergueï Lavrov a clairement fait savoir que Moscou ne se ralliait pas pour l'heure à l'idée de sanctions.

«Sanctions, menaces, pressions sont dans la situation actuelle contre-productives, à notre avis», a souligné le ministre russe. «Il y a des situations où elles deviennent inévitables, quand tous les autres procédés sont épuisés», a-t-il poursuivi. «Avec l'Iran, on en est très loin», a-t-il toutefois estimé.

La cheffe de la diplomatie américaine a assuré ne pas être venue à Moscou pour demander des engagements à la Russie, notamment sur des sanctions, et a souligné «l'extrême coopération» de Moscou dans ce dossier.

Avant sa visite, un responsable américain avait pourtant affirmé, sous couvert de l'anonymat, que la secrétaire d'Etat voulait savoir quelles pressions Moscou serait prêt à exercer sur l'Iran, au côté des Occidentaux, si les négociations avec Téhéran n'aboutissent pas. /ats-afp

Votre publicité ici avec IMPACT_medias