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Romney, cherchant une stature internationale, fustige l'Iran

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney, en déplacement à Jérusalem, a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire .

30 juil. 2012, 06:47
142432699.hr

En déplacement à Israël, l'adversaire d'Obama dans la présidentielle américaine Mitt Romney, qui recherche une stature internationale, s'est entretenu dimanche à Jérusalem avec les dirigeants israéliens. Il a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire.

"Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire", a-t-il déclaré avant une rencontre avec le président Shimon Peres.
 
"La menace que (cette situation) pourrait représenter pour Israël, la région et le monde est incomparable et inacceptable", a affirmé M. Romney, arrivé samedi en Israël.
 
Le candidat républicain, qui affrontera le président démocrate Barack Obama en novembre, a aussi parlé avec le premier ministre Benjamin Netanyahu de l'Iran, accusé par Israël et les Occidentaux, malgré ses démentis, de chercher à fabriquer l'arme nucléaire.
 
La "folie nucléaire" de l'Iran
 
M. Romney a évoqué les "mesures supplémentaires" pouvant être prises pour convaincre l'Iran de mettre un terme à "sa folie nucléaire", selon des propos rapportés par la radio publique israélienne.
 
M. Netanyahu lui a dit qu'il était important d'avoir "une menace militaire forte et crédible, associée à des sanctions, pour avoir une chance de changer la situation", répétant que les sanctions et la diplomatie seules "n'ont pas fait reculer jusqu'ici le programme iranien d'un iota".
 
De son côté, Shaul Mofaz, dirigeant du parti centriste d'opposition Kadima, a affirmé à M. Romney que "le temps d'une action militaire n'était pas encore arrivé", selon un porte-parole. Il a au contraire plaidé pour un renforcement des sanctions et une action coordonnée avec la communauté internationale, car "un Iran nucléaire est une menace mondiale".
 
Romney laisserait Israël seul décider
 
Le candidat républicain a ensuite affirmé, lors d'un discours devant la Fondation de Jérusalem, qu'il reconnaissait "le droit d'Israël à se défendre".
 
"Si Israël doit mener une action seul afin que l'Iran arrête de développer cette capacité (nucléaire, ndlr), le gouverneur respecterait cette décision", avait auparavant expliqué un conseiller de M. Romney, Dan Senor, à la presse.
 
Empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire "doit être notre plus importante priorité nationale en terme de sécurité", a affirmé M. Romney.
 
Rencontre avec Fayyad
 
Lors de ce discours, le candidat républicain n'a pas hésité à présenter Jérusalem comme la "capitale" de l'Etat hébreu. Ce qui lui a valu des remerciements chaleureux de la part M. Netanyahu.
 
Les Etats-Unis ne reconnaissent pas officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël. Leur ambassade, comme pratiquement celles de tous les pays représentés en Israël, se trouve à Tel Aviv.
 
M. Romney a également rencontré à Jérusalem le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, sans que rien ne filtre dans l'immédiat de cet entretien. 
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