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Rome accuse Vienne de «violer les règles européennes»

Le col du Brenner, le plus fréquenté entre le sud et le nord des Alpes, sera le théâtre de contrôles drastiques.

29 avr. 2016, 01:30
epa05275396 Italian demonstrators protest against Austria government that want close the border between Italy and Austria to migrants and refugees at the Brenner, Austria, 24 April 2016. Austrian and Tyrolean authorities announced they will reinstate border controls along Austrian's border crossings with Italy in order to stem the influx of migrants.  EPA/ROBERTO TOMASI AUSTRIA ITALY MIGRATION BORDER CONTROLS

Une barrière métallique de 2,5 à quatre mètres de haut, longue de 370 mètres, barrant l’autoroute et la voie ferrée et protégée par 250 «Bundespolizei» (policiers) et par un millier de réservistes de l’armée autrichienne: c’est le nouveau mur qui menace de diviser l’Italie et l’Autriche au col du Brenner, par 1374 mètres d’altitude.

Sous la pression d’une extrême droite virulente qui a remporté dimanche dernier la première manche de l’élection présidentielle, le gouvernement de Vienne a promis de mettre à exécution son projet, formulé en février dernier, d’ériger un mur pour barrer la route au flux de migrants qui, débarqués en Italie, cherchent à rejoindre l’Europe du Nord. L’Autriche en a accueilli l’an dernier 90 000 (pour une population de huit millions d’habitants) et s’est promis cette année d’en refouler au moins les deux tiers.

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