Une barrière métallique de 2,5 à quatre mètres de haut, longue de 370 mètres, barrant l’autoroute et la voie ferrée et protégée par 250 «Bundespolizei» (policiers) et par un millier de réservistes de l’armée autrichienne: c’est le nouveau mur qui menace de diviser l’Italie et l’Autriche au col du Brenner, par 1374 mètres d’altitude.
Sous la pression d’une extrême droite virulente qui a remporté dimanche dernier la première manche de l’élection présidentielle, le gouvernement de Vienne a promis de mettre à exécution son projet, formulé en février dernier, d’ériger un mur pour barrer la route au flux de migrants qui, débarqués en Italie, cherchent à rejoindre l’Europe du Nord. L’Autriche en a accueilli l’an dernier 90 000 (pour une population de huit millions d’habitants) et s’est promis cette année d’en refouler au moins les deux tiers.
«La mort de Schengen»
Matteo Renzi accuse Vienne de «violer toutes les règles...