Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Rififi sur des quotas de réfugiés

Donald Tusk juge inefficace la politique de l’Union. Bruxelles le vilipende.

14 déc. 2017, 01:38
epa06386310 A nurse runs a health check on a malnourished Rohingya child at a Save the Children-run health center at the Balukhali refugee camp near Cox's Bazar, Bangladesh, 11 December 2017 (issued 13 December 2017). More than 646,000 Rohingya refugees have crossed the border from Myanmar into Bangladesh, following the Myanmar army's August crackdown on Rohingya rebels in the state of Rakhine.  EPA/TRACEY NEARMY  AUSTRALIA AND NEW ZEALAND OUT BANGLADESH ROHINGYA REFUGEES

Donald Tusk a appelé les leaders des Vingt-Huit à avoir une «discussion politique ouverte et franche» sur la politique de migration de l’UE, ce soir. Elle dépassera sans doute les espérances du président du Conseil européen: provoquant une crise interinstitutionnelle, la Commission européenne a, à l’avance, sèchement rabroué le Polonais, après qu’il eut jugé «inefficace» le système de répartition des demandeurs d’asile au sein de la famille communautaire, que Bruxelles veut au contraire pérenniser.

Donald Tusk a dressé ce constat dans une note adressée mardi aux chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, qui se réuniront aujourd’hui et demain à Bruxelles. Ils tenteront de déblayer le terrain en vue de trouver un compromis, en juin 2018, sur une vaste réforme de la politique d’asile de l’UE.

Cloué au pilori

Pour la Commission, elle devrait entre autres prévoir l’instauration d’un mécanisme permanent et obligatoire de «relocalisation», sur l’ensemble du territoire européen,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias