Il y a eu tant d’insultes. Le camp Clinton a peint Donald Trump en Hitler et ses soutiens comme un ramassis de «fachos» stupides, non éduqués et dangereux, bref «déplorables» pour reprendre la formule de la candidate. Des jeunes radicaux du mouvement «Black Lives Matter» («Les vies noires comptent») ont maintes fois tenté de fomenter des troubles dans les meetings du milliardaire.
Trump a de son côté poussé ses troupes à hurler contre les journalistes et à dégager de manière musclée les fauteurs de troubles, baptisant son adversaire «Hillary la pourrie». Ses partisans ont hurlé «Mettez-la en prison» et collé à leurs revers de vestes des badges pornographiques de la démocrate. Certains ont craché sur le stand des reporters et arboré des tee-shirts appelant à les pendre. «Des pancartes électorales ont été abîmées ou volées, des amis sur Facebook effacés et des couples mixtes ont dû négocier des...