Le suicide du jeune Jabber Albakr, soupçonné de vouloir commettre un attentat contre un aéroport de Berlin, aurait-il pu être évité?
Et comment, selon son avocat Me Alexander Hübner, «le prisonnier le plus surveillé d’Allemagne» a-t-il pu mettre fin à ses jours? C’est pour fournir des éléments d’explication à ce drame qui a stupéfié le pays, que les responsables de la prison de Leipzig et du parquet de Saxe se sont présentés à la presse hier matin. Le directeur de la prison Rolf Jakob a détaillé le déroulement du court séjour d’Albakr dans son établissement. On y a appris que la juge des Libertés et de la Détention qui avait autorisé l’incarcération du jeune Syrien, avait jugé que celui-ci pouvait présenter des tendances suicidaires.
Mais la psychologue de la prison, à l’issue de deux entretiens, a jugé que ce n’était pas le cas. «Nous avons réduit la fréquence de la...