Donald Trump n’a pas retenu sa riposte très longtemps. Hier matin, quelques heures après la publication des premiers articles sur le livre de James Comey, le président a déversé sa rage sur Twitter: l’ancien directeur du FBI est «une saloperie», un «menteur patenté» coupable de «parjure» et qui «devrait être poursuivi» pour avoir «fait fuiter des informations confidentielles». Sans oublier son «boulot épouvantable» à la tête de la police fédérale, en particulier «sa gestion de l’affaire Clinton», pour laquelle le candidat Trump l’avait pourtant remercié durant la campagne – et reconduit après son élection. «C’est mon grand honneur de l’avoir viré!», conclut le président furibard.
Ce n’est probablement que la première escarmouche d’un long duel. La sortie, mardi prochain, du livre de Comey – «A Higher Loyalty» (une loyauté supérieure), sous-titré «vérités, mensonges et leadership» - est entourée d’un plan de communication massif qui verra l’auteur occuper les écrans...