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Référendum: les bureaux de vote ont ouvert en Turquie

Dimanche, de 6h à 15h, les bureaux de vote ont ouvert en Turquie pour que le peuple s'exprime sur un référendum accordant plus de pouvoirs au président Recep Tayyip Erdogan. Le "oui" est donné légèrement gagnant dans les derniers sondages.

16 avr. 2017, 08:45
Ce référendum a profondément divisé la population turque, entre partisans du Oui et du Non.

Les Turcs ont commencé à voter dimanche, a constaté un journaliste de l'AFP dans un bureau de vote à Diyarbakir (sud-est). Ils sont appelés à dire par référendum s'ils sont d'accord pour donner davantage de pouvoir à leur président Recep Tayyip Erdogan.

Les quelque 55,3 millions d'électeurs pourront voter de 06h00 à 15h00 (heure suisse) dans l'est de la Turquie, et de 07h00 à 16h00 dans le reste du pays. La consultation populaire sur un projet de réforme visant à présidentialiser le régime s'annonce serrée.

Les Turcs résidant à l'étranger ont déjà voté.

Les sondages donnent le "oui" légèrement en tête.

La réforme, présentée sous la forme de 18 amendements à la Constitution, prévoit notamment la suppression du poste de Premier ministre, la possibilité pour le président de dissoudre le Parlement et de prendre certains décrets.

Division

Le référendum a profondément divisé le pays. Le président Erdogan et ses partisans font valoir qu'il est nécessaire de modifier la Constitution, dont la version actuelle a été écrite par les généraux à la suite d'un coup d'Etat en 1980. Et ce, pour affronter les enjeux auxquels est confronté la Turquie en matière de sécurité et éviter les gouvernements de coalition fragiles que le pays a connu par le passé.

Le président estime que la Turquie, confrontée aux guerres en Syrie et en Irak, a besoin d'un exécutif fort pour lutter contre l'Etat islamique et à insurrection autonomiste kurde du PKK.

Les opposants à la réforme disent craindre une dérive autoritaire dans un pays où quelque 40'000 personnes ont été arrêtées et 120'000 limogées ou suspendues de leur fonctions dans le cadre de la répression qui a suivi le coup d'Etat manqué de juillet dernier.

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