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Reconstruire sur des cendres

Trois mois après l’incendie, la célèbre cathédrale doit être sécurisée, avant d’envisager sa reconstruction.

20 juil. 2019, 00:01
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Trois mois après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, Notre-Dame de Paris conserve l’aspect d’une grande brûlée. Si les deux tours trônent toujours fièrement, la majeure partie de l’édifice est défigurée par les bâches et les échafaudages géants, là où l’œuvre de dévastation a été la plus radicale. La nef de 60 mètres, conserve, au premier chef, les stigmates de l’incendie: l’intérieur demeure noirci, et le bois brûlé jonche encore le sol. Deux «parapluies» – des grandes bâches temporaires – et des filets ont été déposés au-dessus. Des robots prélèvent, méthodiquement, les débris, un par un, en un ballet ininterrompu.

Le président Emmanuel Macron avait promis que l’œuvre de reconstruction serait le plus rapide possible, afin de rendre la mythique Église parisienne, huit fois centenaire, à sa splendeur passée. «Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore, et je veux que ce soit achevé d’ici cinq années», avait lancé, martial,...

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