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Réconciliation à l'italienne au gouvernement

L'équipe d'Enrico Letta, la première rassemblant gauche et droite, doit relever de sérieux défis économiques. Silvio Berlusconi réussit à placer des proches à des postes-clés.

29 avr. 2013, 00:01
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Un homme a ouvert le feu dimanche à midi devant le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil italien, au moment où le gouvernement d'Enrico Letta prêtait serment devant le chef de l'Etat au Quirinal, la présidence de la République. Deux carabiniers ont été blessés, dont un grièvement, ainsi qu'une femme enceinte. Anna Maria Cancellieri, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement précédent, en charge de la Justice dans celui d'Enrico Letta, a rapidement démenti l'hypothèse d'un attentat terroriste: " C'est l'oeuvre d'un déséquilibré ", un chômeur calabrais, a-t-elle dit.

Enrico Letta présente son programme aujourd'hui devant la Chambre des députés, puis le lendemain au Sénat. Des dossiers épineux attendent cette équipe qui se présente comme un exécutif de réconciliation nationale. Pour la première fois dans l'histoire de l'Italie, elle comprend des politiciens de tous bords, de gauche, du centre et de droite.

Numéro deux du Parti démocrate, Enrico Letta...

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