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Pros des médias suspendus pour harcèlement

Un groupe, composé principalement de journalistes masculins poursuivait, en ligne, de sa vindicte de jeunes féministes.

12 févr. 2019, 00:01

C’est une affaire qui fait grand bruit dans la sphère médiatique hexagonale. Celle de la «Ligue du LOL», du nom d’un groupe créé en 2009 sur Facebook, et composé d’une quinzaine de journalistes et professionnels de la communication. Les témoignages se sont multipliés ces derniers jours concernant le harcèlement numérique auquel se seraient livrés ses membres au début des années 2010. Le sujet a pris une telle ampleur que plusieurs médias – notamment «Libération» et «Slate» – ont décidé de suspendre des journalistes de leur rédaction appartenant ou ayant appartenu à cette ligue.

Les témoignages proviennent notamment de jeunes femmes qui ont subi des attaques sexistes, homophobes ou racistes de la part de ce groupe. Dans leur ligne de mire: des blogueuses ou aspirantes journalistes ayant défendu des idées féministes sur les réseaux sociaux. «Ils étaient absolument infâmes sur Twitter, témoigne ainsi dans «Libération» la journaliste et traductrice Nora Bouazzouni....

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