Sara Di Pietrantonio avait 22 ans. Le soir du 3 juin dernier, elle a été massacrée et brûlée vive par son fiancé dans la banlieue romaine. Deux automobilistes ont vu le couple se disputer et ont entendu les cris de la jeune fille, qui demandait de l’aide. Ils ne se sont pas arrêtés. «J’ai cru qu’il s’agissait d’une simple dispute entre amoureux», dira plus tard l’un des deux témoins à la police.
Deux jours plus tard, à Milan, Maria Teresa Meo a été poignardée par son mari, qui s’est ensuite suicidé. Le 7 juin, un employé de l’Association nationale anticancer a massacré sa femme et son fils âgé de 4 ans, puis il s’est tué. Quelques cas parmi tant d’autres.
Chiffres impressionnants
Selon l’institut de recherches économiques et sociales Eures, 55 femmes ont été sauvagement assassinées en Italie par leurs partenaires durant les cinq premiers mois de l’année. «Ces données...