Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Présidentielle au Venezuela: trois opposants tués par balles

A une semaine de l'élection présidentielle du 7 octobre, trois partisans d'Henrique Capriles, adversaire d'Hugo Chavez, ont été tués par balles samedi. Les faits se sont déroulés lors d'un rassemblement électoral dans l'Etat de Barinas.

30 sept. 2012, 22:04
Deux responsables de la colaition emmenée par l'opposant Henrique Capriles ont été assassinés.

Selon des témoignages recueillis par Primero Justicia (Justice  d'abord), le parti de Capriles, le ou les tireurs auraient opéré depuis une camionnette appartenant soit à la compagnie pétrolière publique PDVSA, soit à une administration locale.

Le gouvernement a confirmé la mort de deux responsables locaux de la coalition d'Henrique Capriles et promis de traduire en justice les auteurs de ces violences, les plus graves depuis le début de la campagne présidentielle.

Henrique Capriles lui-même a annoncé un troisième décès lors d'un meeting à Caracas. «Nous allons vaincre la violence au Venezuela», a-t-il lancé à ses partisans.

Dans un pays où les armes sont légion et la criminalité très élevée, des fusillades et des rixes entre «chavistas» - les partisans du président au pouvoir depuis quatorze ans - et sympathisants de M. Capriles s'étaient déjà produites, mais aucun décès n'avait jusque-là été enregistré.

Contrairement aux précédentes élections, le scrutin présidentiel du 7 octobre s'annonce serré entre un Hugo Chavez affaibli par un cancer - dont il dit être totalement guéri - et un Henrique Capriles qui a réussi à unifier l'opposition derrière sa candidature.

En finir avec la «république bolivarienne»
A 58 ans, M. Chavez a dû surmonter la maladie pour briguer un nouveau mandat de six ans. Opéré à trois reprises à Cuba, il a annoncé sa totale rémission en juillet dernier, juste avant de se lancer dans la campagne électorale. En cas de réélection, il entend  approfondir sa politique socialiste.

Son adversaire, gouverneur de l'Etat de Miranda, âgé de 40 ans, veut en finir avec la «république bolivarienne» d'Hugo Chavez et s'inspire du modèle brésilien, mélange de politique économique libérale et de défense de l'Etat-providence.

Désigné en février dernier candidat d'Unité démocratique, une coalition regroupant une trentaine de partis et organisations de l'opposition, il sillonne le Venezuela depuis un an et son charisme semble fonctionner. Certains jugent même qu'il se comporte en campagne comme Hugo Chavez.

La demi-douzaine d'instituts de sondage donnent pour la plupart le président sortant en tête des intentions de vote, mais leurs enquêtes sont très contradictoires, et donc difficilement crédibles.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias