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Présidentielle américaine: Donald Trump officiellement candidat du Parti républicain

Les délégués de la convention d'investiture républicaine ont formellement désigné Donald Trump comme candidat à la Maison Blanche mardi à Cleveland. Un vote qui symbolise la conquête du parti par l'homme d'affaires populiste.

20 juil. 2016, 06:31
Très controversé, Donald Trump est désormais le candidat officiel du Parti républicain à l'élection présidentielle américaine.

Conformément au résultat des primaires, l'homme d'affaires de 70 ans a recueilli le soutien de la majorité (1237) des délégués, cap à franchir pour emporter l'investiture. Et c'est un des fils du candidat new-yorkais, Donald Jr., qui a symboliquement apporté les 89 voix de la délégation de New York au moment-clé, pour faire passer Donald Trump au-dessus de la majorité requise.

"Félicitations papa, on t'aime", a déclaré Don Jr., entouré notamment de son frère Eric et de ses soeurs Ivanka et Tiffany, dans une ambiance bon enfant.

"Quel grand honneur", a réagi le milliardaire sur Twitter, concluant son bref message par l'un de ses slogans favoris: "L'Amérique d'abord!". "Ensemble, nous avons obtenu des résultats historiques, avec le plus grand nombre de voix jamais obtenues dans l'histoire du parti républicain", a déclaré un peu plus tard Donald Trump dans un message vidéo diffusé dans la salle omnisports où se déroule la convention d'investiture. "C'est un mouvement. Mais nous devons aller jusqu'au bout".

Cérémonial huilé

Debout, des délégués et invités présents dans les tribunes ont rugi à l'annonce du passage de la majorité, l'orchestre jouant l'air "New York, New York". Les délégués les plus circonspects ont applaudi poliment. Mais les partisans de Trump avaient auparavant brièvement hué les quelques délégations, comme le Colorado, qui avaient annoncé un résultat favorable à d'autres candidats dont Ted Cruz.

Une par une, les délégations des 50 Etats fédérés et des territoires américains ont annoncé au micro le résultat de leurs primaires, après avoir glissé un court message publicitaire sur leurs pommes de terre (Idaho) ou l'absence d'impôt local sur le revenu (Floride, New Hampshire...).

Un cérémonial huilé, dont Donald Trump est sorti vainqueur, sans suspense. Le candidat, conformément à la tradition, n'était pas là mardi. Il acceptera formellement sa nomination jeudi soir en clôture de la convention républicaine.

Ombres au tableau

L'investiture est toutefois accordée par un parti divisé, et au lendemain d'une journée inaugurale mouvementée.

D'une part, un contingent de délégués anti-Trump ont hué et invectivé lundi le président de séance lors d'un vote de procédure. Ces mêmes rebelles n'ont pas pu empêcher l'intronisation de Donald Trump mardi. "C'est une émission de télévision scénarisée, et nous ne sommes que des figurants", pestait un délégué de Virginie, Beau Correll.

D'autre part, l'épouse du candidat, l'ancien mannequin d'origine slovène Melania, a vu son premier grand discours, lundi soir, gâché par des accusations de plagiat. Des passages personnels de son intervention étaient quasi identiques à un discours de Michelle Obama à la convention démocrate de 2008.

Face à la controverse et à l'avalanche de commentaires sarcastiques sur les réseaux sociaux, Donald Trump a reconnu à demi-mot sur CBS que la faute revenait à l'une des plumes ayant écrit le discours de Mme Trump. "Mais je suis fier de ce qu'elle a fait, je pense qu'elle a été excellente, a-t-il souligné. Les délégués haussaient les épaules face à une polémique qualifiée d'artificielle.

 

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