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Près de 90% des Européens des zones urbaines sont exposés aux particules

L'exposition à une pollution aux particules concerne quelque 90% des Européens des zones urbaines. Cela dépasse les niveaux recommandés par l'Office mondial de la santé (OMS).

15 oct. 2013, 12:53
Malgré des progrès, quelque 90% des urbains européens restent toujours exposés à une pollution aux particules, et encore plus à l'ozone. Elle dépasse en effet les niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Malgré des progrès, quelque 90% des urbains européens restent toujours exposés à une pollution aux particules, et encore plus à l'ozone. Elle dépasse en effet les niveaux recommandés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), alerte mardi un rapport de l'Agence européenne de l'environnement (AEE).

"De grandes parties de la population ne vivent pas dans un environnement sain (...). L'Europe doit faire preuve d'ambition et aller plus loin que la législation qu'elle a mise en place", et qui est moins stricte que les recommandations de l'OMS, estime le directeur exécutif de l'AEE, Hans Bruyninckx.

Les émissions de particules, PM 10 (dont le diamètre est inférieur à 10 microns) et PM 2,5, ont diminué respectivement de 14 et 16% dans l'Union européenne entre 2002 et 2011, indique le rapport de l'AEE.

Mais en 2011, 33% des urbains de l'UE vivaient dans des zones où les concentrations maximales autorisées de PM 10 sur 24 heures ont été dépassées.

Au regard des normes de l'OMS, non contraignantes, il s'agit de 88% de la population urbaine.

Activités de construction

Les particules, dont les plus petites pénètrent profondément dans les poumons et le sang, sont à l'origine de pathologies respiratoires et cardio-vasculaires. Les PM 10 sont essentiellement émises par des processus mécaniques comme les activités de construction, et les PM 2,5 sont issues de combustion (bois, carburants, notamment gazole...)

Par ailleurs, 98% des populations urbaines étaient exposées en 2011 à des concentrations d'ozone supérieures aux recommandations de l'OMS. L'ozone résulte de la transformation, sous l'effet des rayons solaires, des émissions du trafic routier et des activités industrielles, et est irritant pour les voies respiratoires.

Problèmes respiratoires

Une étude européenne publiée mardi par le Lancet Respiratory Journal, basée sur 14 études menées dans 12 pays sur 74'000 femmes, montre qu'une exposition, même faible, à des PM 2,5 lors de la grossesse augmente les risques d'un faible poids de l'enfant à la naissance.

Ce poids, estimé à moins de 2,5 kg après 37 semaines de grossesse, peut engendrer des problèmes respiratoires lors de l'enfance et des difficultés cognitives.

Pour les PM 2,5, L'UE a posé comme valeur limite 25 microgrammes par m3 d'air en 2015. L'OMS recommande 10 microgrammes.

Toute augmentation de 5 microgrammes par m3 augmente le risque de faible poids à la naissance de 18% selon l'étude qui précise que ce risque intervient même à des niveaux inférieurs aux normes européennes.

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