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Première Guerre mondiale: les dirigeants du monde réunis à Paris pour commémorer l'Armistice

Les dirigeants d'un tiers des pays de la planète étaient présents à Paris dimanche pour commémorer la fin de la Première Guerre mondiale. Trump, Poutine, Merkel, Berset.. ils ont tous répondu à l'invitation d'Emmanuel Macron.

11 nov. 2018, 11:33
Le président de la Confédération Alain Berset et son épouse Muriel étaient aussi à Paris ce dimanche.

Près de 70 chefs d'Etat et de gouvernement ont commémoré dimanche au pied l'Arc de Triomphe à Paris le centenaire de l'armistice. Emmanuel Macron les a exhorté "au combat pour la paix" en refusant "le repli, la violence et la domination".

Donald Trump, Angela Merkel, Vladimir Poutine, Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau, Mohammed VI, ainsi que le président de la Confédération Alain Berset, ont assisté en matinée à une grande cérémonie sous l'Arc de Triomphe, sous lequel gît le soldat inconnu et où brûle perpétuellement sa flamme du souvenir, rappelant l'ampleur d'un conflit aux 18 millions de morts.

Alors qu'une pluie fine tombait, les chefs d'Etat ont d'abord pris place sous un abri au pied de l'Arc de Triomphe, survolés par des avions de la patrouille de France laissant un panache bleu blanc rouge. Donald Trump et Vladimir Poutine sont eux arrivés peu après, séparés du groupe de dignitaires qui avait remonté une partie des Champs-Elysées dans des cars.

M. Trump, arborant un bleuet de France, symbole français de la mémoire des anciens combattants, a salué son homologue Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel et le roi du Maroc Mohammed VI. Vladimir Poutine, arrivé en dernier, a aussi tendu la main à ses homologues français, allemande, et à Donald Trump.

 

 

Son des cloches

M. Macron a ensuite entamé la cérémonie militaire autour de l'Arc de Triomphe avant de rejoindre une nouvelle fois les dignitaires pour la suite de la commémoration. Peu avant, les cloches des églises avaient sonné un peu partout en France.

Incident notable et rarissime, trois militantes femen avaient auparavant forcé la sécurité pour s'approcher du convoi de Donald Trump, avant d'être interpellées.

Le dispositif de sécurité est massif, avec quelque 10'000 membres des forces de l'ordre qui quadrillent les points névralgiques des cérémonies à Paris. La dernière fois que Paris a accueilli autant de dignitaires remonte au 11 janvier 2015 après les attentats islamistes contre Charlie Hebdo et le magasin juif Hyper Cacher.

Le célèbre violoncelliste Yo-Yo Ma a interprété la Sarabande de la Suite n°5 pour violoncelle en do mineur de Jean-Sébastien Bach, et des lycéens ont ensuite lu des témoignages de 1918. La chanteuse béninoise Angélique Kidjo a ensuite chanté en hommage aux troupes coloniales.

 

 

Dans l'assistance, Emmanuel et Brigitte Macron étaient entourés d'Angela Merkel à la droite du président, Vladimir Poutine à la gauche de la Première dame.

Le président français a ensuite prononcé un discours, conjugant mémoire de la Grande guerre et affres contemporains. "Additionnons nos espoirs au lieu d'opposer nos peurs !", a-t-il lancé aux 72 leaders mondiaux les exhortant au "combat pour la paix" en refusant "le repli, la violence et la domination", plaidant une fois encore pour une approche multilatérale de la gouvernance mondiale à l'heure où de plus en plus de pays semblent enclin à lui tourner le dos, au premier rang desquels, les Etats-Unis, première puissance du monde.

Puis, il a ravivé la flamme du Soldat inconnu, et les dignitaires ont ensuite convergé vers le palais présidentiel pour un déjeuner.

 

 

Forum sur la paix

Après le déjeuner, certains dignitaires se rendront au Forum de Paris sur la paix, attaquant la deuxième partie de cette journée point d'orgue pour Emmanuel Macron, après une semaine de commémorations en France.

A la grande halle de la Villette, dans l'est parisien, chefs d'Etat et de gouvernement, mais aussi représentants d'ONG, entrepreneurs, membres de la société civile, débattront de la gouvernance mondiale avec, là encore, le message politique clair en faveur du multilatéralisme, ce socle idéologique des relations internationales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Plusieurs de ses plus fervents défenseurs, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Justin Trudeau, Antonio Guterres plaideront pro domo devant une assistance globalement acquise.

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