Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Plus d’1,5 million d’enfants sont détenus dans le monde

Au moins 1,5 million de gosses sont privés de liberté à travers le monde, révèle une étude de l’ONU.

08 oct. 2019, 14:14
Au Texas (Etats-Unis), des familles de migrants ainsi que des enfants non accompagnés sont parqués dans des centres surpeuplés.

Suite à la publication d’une nouvelle étude mondiale de l’ONU sur le nombre d’enfants enfermés dans le monde, une coalition de 170 organisations non gouvernementales s’est formée. Plus d’1,5 million de filles et de garçons mineurs privés de liberté sur la planète, cela devrait inciter les Etats membres des Nations Unies à prendre des mesures en vue de les libérer, rapporte Human Rights Watch.

Cette étude sera présentée par Manfred Nowak, expert indépendant de l’ONU, ce mardi à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

 

 

«Les enfants sont souvent détenus illégalement, inutilement et au détriment de leur santé et de leur avenir», a déclaré Alex Kamarotos, le directeur de Defence for Children International et co-président du groupe consultatif d’ONG pour cette étude. 

Les enfants détenus par l’administration judiciaire se retrouvent enfermés dans des centres de rétentions, des orphelinats et d’autres institutions ou vivent en prison. Ils sont faits prisonniers dans des contextes de conflits armés et de sécurité nationale, l’antiterrorisme, par exemple.

Problèmes de santé

La détention, on peut s’en douter, aggrave les problèmes de santé existants et peut provoquer l’anxiété, la dépression, les pensées suicidaires et les troubles post-traumatiques, révèle l’étude. Et une fois libérés, nombre d’enfants meurent prématurément.

Les enfants sont souvent détenus illégalement, inutilement et au détriment de leur santé et de leur avenir.
Alex Kamarotos, directeur de Defence for Children International

Progrès à poursuivre

Au moins 21 gouvernements ont affirmé ne pas détenir d’enfants dans un contexte migratoire, a constaté Nowak. Certains ont adopté des protocoles officiels pour éviter la détention de mineurs en situation de conflit armé.

La coalition d’organisations non gouvernementales a exhorté tous les pays à examiner et adapter les pratiques optimales décrites dans l’Étude, conclut Human Rights Watch. En clair, il s’agit de collecter des données fiables  et systématiques sur les mineurs détenus, de créer des plans d’action nationaux pour réduire le nombre d’enfants prisonniers dans le monde et pourquoi pas, un jour, supprimer définitivement leur détention.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias