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Philippines: le bilan du typhon s’alourdit à au moins 27 morts

Vamco est le troisième typhon à toucher les Philippines en autant de semaines. Alors que les opérations de secours se poursuivent pour des habitants qui ont été surpris par la brusque montée des eaux, le bilan s’est alourdi à au moins 27 morts.

13 nov. 2020, 08:15
/ Màj. le 13 nov. 2020 à 16:44
Autour de la capitale Manille, de nombreux villages ont été dévastés par des torrents de boue, comme ici à Marikina.

Le puissant typhon qui a frappé les Philippines a fait 27 morts, selon les chiffres de la Défense civile vendredi. De nombreuses régions de l’archipel ont subi d’importantes inondations.

Le bilan pourrait encore s’alourdir car les agences chargées des secours vérifient encore les causes de certains décès. La police nationale a fait état de 42 morts.

Troisième typhon en trois semaines

Des pluies torrentielles se sont abattues lors du passage du typhon, le troisième à frapper les Philippines en autant de semaines, provoquant d’importantes inondations notamment à Manille et dans plusieurs provinces limitrophes de la capitale. Des habitants ont dû se réfugier sur les toits et les balcons, beaucoup ont dû évacuer leurs logements.

A lire aussi : Le typhon Goni balaie les Philippines, au moins dix morts (01.11.2020)

Avec la décrue, les habitants ont commencé à regagner leur domicile pour évaluer l’étendue des dégâts.

 

 

Distribution de nourriture

A Marikina City, un des quartiers les plus durement touchés de la capitale, des machines à laver, des téléviseurs, des meubles et des vélos couverts de boue s’entassaient dans les rues alors que les habitants s’activaient à balayer les débris.

Des centaines de milliers de foyers étaient toujours privés d’électricité sur l’île de Luçon, la plus peuplée de l’archipel, frappée mercredi et jeudi par Vamco qui a entraîné des glissements de terrain, provoqué des chutes d’arbres et coupé des routes.

 

 

Les autorités souhaitent mettre en place des distributions de nourriture et de produits de première nécessité aux victimes qui, pour la plupart, ont déjà été touchées par les précédents typhons Molave et Goni. Ces derniers ont fait des dizaines de morts, détruit des dizaines de milliers de maisons et privé d’électricité pour des semaines des régions entières du pays.

 

 

Défendant l’action de l’exécutif au cours de la dernière catastrophe, le porte-parole du président, Harry Roque, a affirmé que le gouvernement avait «agi rapidement». «Malheureusement, nous n’avons rien pu faire contre la montée trop rapide des eaux … mais nous avons fait en sorte que personne ne soit oublié», a-t-il estimé.

Ordres d’évacuation ignorés

Selon les autorités, beaucoup de personnes ont ignoré les ordres d’évacuation et ont été prises au piège lors de la brusque montée des eaux.

La police, les soldats et les garde-côtes ont été déployés pour aider les secours, utilisant notamment des embarcations pour atteindre les milliers de personnes bloquées. Les opérations ont été compliquées par l’épidémie de coronavirus.

Les graves inondations qui ont frappé Manille et la province voisine de Rizal ont rappelé celles de 2009, lors du passage du typhon Ketsana, qui avait fait des centaines de victimes.

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