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Peu d’espoir pour Dilma Rousseff

C’est la der qui sonne pour la présidente suspendue, dont le procès en destitution s’est ouvert hier. Le Sénat doit maintenant décider de l’avenir du pays.

26 août 2016, 00:25
In this Thursday, Aug. 18, 2016 photo, Brazil's suspended President Dilma Rousseff speaks on the process of impeachment during a press conference for foreign correspondents, at the official residence Alvorada Palace, in Brasilia, Brazil. Rousseff made a last-ditch effort Tuesday to avoid impeachment, telling Brazilian lawmakers she would let voters decide if they want an early presidential election if she is restored to power. (AP Photo/Eraldo Peres) Week That In Was In Latin America Photo Gallery

Thierry jacolet

Après la parenthèse enchantée des JO, retour à la réalité pour les Brésiliens en pleine crise politique, économique et sociale. Le stade olympique éteint, les projecteurs sont désormais braqués sur la lutte politique farouche qui oppose partisans de Michel Temer, président par intérim, et ceux de Dilma Rousseff. Avec comme point d’orgue, le procès en destitution de la dirigeante de gauche qui a commencé hier. C’est un Sénat en partie englué dans le scandale de corruption de la compagnie pétrolière Petrobras qui doit décider de l’avenir de la présidente, autrement dit du pays…

Ce procès est le dernier acte d’une procédure qui vise Dilma Rousseff, accusée de «crime de responsabilité». Elle aurait maquillé les comptes publics entre 2014 et 2015 pour minimiser l’ampleur des déficits publics d’un pays émergent en pleine récession, mais aussi signé des décrets engageant des dépenses sans l’accord du Parlement. Le processus a été...

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