L’appel de l’ONU à alléger la charge des pays limitrophes de la Syrie en accueillant 10% de leurs millions de réfugiés a été peu entendu hier à Genève. Parmi les plus de 90 pays présents, peu ont annoncé de nouvelles contributions.
«Après cinq ans de conflit, les Syriens perdent l’espoir de soutenir leurs familles et éduquer leurs enfants», a estimé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon lors de cette conférence de haut niveau sur l’accueil des réfugiés syriens. L’ONU estime qu’au moins 10% de quelque 4,8 millions de réfugiés doivent être réinstallés depuis les pays limitrophes dans des pays tiers dans les trois prochaines années.
Elle évoque aussi des moyens comme des visas humanitaires, un soutien privé, une évacuation médicale, le regroupement familial, l’accueil académique, les apprentissages ou la demande du marché du travail. «Nous ne pouvons pas répondre à une crise de réfugiés globale (...) en établissant...