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Petits meurtres entre amis européens

Les Vingt-Huit tentent de s’entendre sur la répartition des postes clés au sein des institutions. Un véritable casse-tête.

21 juin 2019, 00:01
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Les leaders les Vingt-Huit tentaient de s’entendre, la nuit dernière, sur les noms des futurs dirigeants des principales institutions de l’Union européenne. Un exercice d’équilibriste, sans garantie de succès, qui, dans la soirée, semblait déjà avoir fait une victime: le chrétien-social allemand Manfred Weber, que le Parti populaire européen, le principal groupe représenté au Parlement européen, voulait installer à la présidence de la Commission européenne.

Outre celui de président de l’exécutif communautaire, trois autres postes-clés seront à pouvoir, dans l’UE, entre juillet et novembre: ceux du président du Conseil européen (l’enceinte des chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit), du président du Parlement européen et du haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la sécurité. Parallèlement, le successeur de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne devra lui aussi être nommé. Dans tous les cas, des équilibres politiques, démogra- phiques (petits et grands pays),...

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