Le parlement chinois a adopté hier une loi controversée sur la cybersécurité. Le texte resserre le contrôle sur la liberté d’expression sur internet et impose aux entreprises, y compris étrangères, de coopérer pour «protéger la sécurité nationale». Le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir restreint l’accès aux sites internet étrangers, dont Google, Facebook et Twitter grâce à un blocage très perfectionné, surnommé le «Great Firewall», jeu de mot en anglais qui mélange les termes «Grande Muraille» («Great Wall») et pare-feu («firewall»).
Des articles, blogs, forums internet ou commentaires sur les réseaux sociaux chinois peuvent également être effacés ou censurés. La loi, adoptée par le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, interdit aux internautes la publication de contenus portant atteinte à «l’honneur national», «troublant l’ordre économique ou social» ou destinés à «renverser le système socialiste», c’est-à-dire le PCC. Le texte exige également des entreprises qu’elles s’assurent de l’identité...