Les candidats à l’investiture présidentielle française de la droite ont confronté jeudi soir leurs programmes lors du premier débat de la primaire. Affaires judiciaires et inimitiés tenaces ont brouillé l’enjeu malgré leurs efforts pour éviter le pugilat.
Alain Juppé, favori des sondages, et Nicolas Sarkozy, pour qui il devient urgent d’enrayer une dynamique défavorable, ont décliné une partition connue.
Le maire de Bordeaux et ancien premier ministre a plaidé pour un «Etat fort» à même de remettre la France sur la voie du «plein-emploi» et de l’«optimisme». L’ancien président défend lui «une France de l’action» succédant à «la France du bavardage» dans une «alternance forte, énergique, immédiate, concrète» au service de «la majorité silencieuse».
Outsiders au rendez-vous
Ce sont les outsiders qui ont ménagé surprise et intérêt, notamment le plus méconnu d’entre eux, le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson. Crédité de 0,5% à 2% dans les...