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Paris: trois cents volumes de Jules Verne vendus pour 277'000 euros

Une vente aux enchères de la maison Artcurial a permis de céder 300 volumes des "Voyages extraordinaires" de Jules Verne pour la somme 277'368 euros (environ 338'000 francs).

13 juin 2014, 07:11
Quelque 300 volumes des "Voyages extraordinaires" de Jules Verne, l'auteur français le plus traduit au monde ont été vendus à Paris pour un total de 277'368 euros (environ 338'000 francs).

Quelque 300 volumes des "Voyages extraordinaires" de Jules Verne, l'auteur français le plus traduit au monde ont été vendus à Paris pour un total de 277'368 euros (environ 338'000 francs) frais compris, a annoncé jeudi Artcurial. Les volumes sont "habillés" par l'éditeur Hetzel.

Cette vente, organisée mercredi par la maison d'enchères Artcurial, coïncidait avec le bicentenaire de la naissance de Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), inventeur de l'édition moderne. Ce dernier atteignit l'apogée de sa créativité avec la publication des "Voyages extraordinaires".

Certains lots ont décuplé leur estimation, comme le roman "Une ville flottante", estimé 1500 à 1800 euros, et vendu 14'500 euros. Dans l'ensemble, la vente a doublé son estimation et 96% des lots ont trouvé preneurs, selon la maison d'enchères.

Estimé de 2000 à 2500 euros, "Le Docteur Ox", cartonnage "à la grenade", a quadruplé son estimation à 9100 euros, tandis qu'un cartonnage "au miroir" de "Hector Servadac", dont on ignorait l'existence jusqu'à ce jour, a atteint 17'700 euros, dans la fourchette de l'estimation.

Débutée en 1863, l'odyssée Jules Verne-Hetzel va durer plus de 40 ans. "Les Voyages extraordinaires" se composent de 62 romans qui donneront le jour à plus de 2000 variantes de cartonnages rivalisant de décors précieux et de couleurs chatoyantes.

Un coup de maître éditorial qui fera la fortune des Editions Hetzel et séduira les collectionneurs. En 1868, Jules Verne écrivait à Hetzel: "Votre Verne, celui que vous avez inventé".

La technique du cartonnage permettait, avec un prix de revient bien inférieur à celui du cuir, de décliner à l'infini les plaques servant à la gravure.

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