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Paris et Rome fâchés à cause de l’affaire de l’«Aquarius»

Les propos d’Emmanuel Macron sur le «cynisme» du gouvernement Conte ont suscité un tollé de l’autre côté des Alpes.

14 juin 2018, 00:01
epa06802821 A handout photo made available by NGO 'SOS Mediterranee' on 12 June 2018 shows some of the 629 migrants boarding rescue vessel 'Aqarius' in the Mediterranean. The rescue vessel 'Aquarius', carrying a total of 629 migrants who were rescued off the Libyan coast, was denied access to ports in Italy and Malta in a diplomatic row between the two countries. Spain and France authorized on 11 June 2018 the landing of the ship at Valencia's port to avoid a humanitarian catastrophe.  EPA/KENNY KARPOV / HANDOUT MANDATORY CREDIT HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES AT SEA MEDITERRANEAN MIGRATION SPAIN

Climat de haute tension entre Rome et Paris. En cause: le dossier de l’«Aquarius», du nom de ce navire humanitaire transportant des migrants, que l’Italie a refusé, dimanche dernier, d’accueillir. Le bateau devrait finalement débarquer dans le port de Valence, après que le gouvernement espagnol a donné son accord. Mais l’attitude de l’exécutif italien a fortement indisposé à Paris.

Emmanuel Macron lui-même est monté au créneau, expliquant que la règle, en droit maritime international, veut «qu’en cas de détresse, ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil». La réaction de l’hôte de l’Elysée, pour être tardive – il ne s’était pas exprimé avant ce mardi –, n’en était que plus vigoureuse, puisqu’il a dénoncé «la part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien». Le porte-parole de La République en marche (LREM), Gabriel Attal, est même allé un cran plus loin, pour évoquer «une ligne...

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