Climat de haute tension entre Rome et Paris. En cause: le dossier de l’«Aquarius», du nom de ce navire humanitaire transportant des migrants, que l’Italie a refusé, dimanche dernier, d’accueillir. Le bateau devrait finalement débarquer dans le port de Valence, après que le gouvernement espagnol a donné son accord. Mais l’attitude de l’exécutif italien a fortement indisposé à Paris.
Emmanuel Macron lui-même est monté au créneau, expliquant que la règle, en droit maritime international, veut «qu’en cas de détresse, ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil». La réaction de l’hôte de l’Elysée, pour être tardive – il ne s’était pas exprimé avant ce mardi –, n’en était que plus vigoureuse, puisqu’il a dénoncé «la part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien». Le porte-parole de La République en marche (LREM), Gabriel Attal, est même allé un cran plus loin, pour évoquer «une ligne...