Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Paralysée, Theresa May demande un report du Brexit

Londres se déchire entre extension longue ou courte. Excédés, les Européens restent sur leurs gardes.

20 mars 2019, 00:01
FILE - In this file photo dated Thursday, March 22, 2018, John Bercow, Speaker of the House of Commons speaks at Westminster Hall inside the Palace of Westminster in London.  Bercow dealt a potentially fatal blow to Prime Minister Theresa May's ailing Brexit deal on Monday, March 18, 2019, saying the government couldn't keep asking lawmakers to vote on the same Brexit deal that lawmakers have already rejected twice.  (AP Photo/Alastair Grant, FILE) Brexit Parliament vs Government

Theresa May s’apprêtait à envoyer, hier soir, sa missive à Donald Tusk, le président du Conseil européen, pour lui demander un report du Brexit «d’au moins trois mois», mais peut-être davantage. Au Conseil des ministres consacré à cette question, hier matin, elle a «écouté en silence comme un chien qui hoche la tête au lieu de diriger les débats», persiflait un participant cité par le «Times». Plusieurs ministres eurosceptiques auraient menacé de quitter le navire gouvernemental en perdition, si elle s’aventurait à demander une prolongation longue.

La première ministre britannique s’apprête à retrouver ses homologues européens les mains vides, demain à Bruxelles. Elle sera réduite à justifier la requête du report de la date prévue du Brexit (le 29 mars). Ses interlocuteurs l’attendent excédés de ces tergiversations.

Sa stratégie en miettes, le gouvernement cherche la parade. Après son arrivée à Downing Street, à l’été 2016, Theresa May avait tout...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias