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Papademos face à des travaux d'Hercule

Le nouveau premier ministre aura fort à faire avec un pays qui pense que l'Europe fait fausse route. Les élections législatives prévues le 19 février pourraient être reportées.

11 nov. 2011, 00:01
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Après trois semaines de psychodrame politique, la Grèce s'est enfin dotée hier d'un nouveau premier ministre. Le technocrate indépendant Lucas Papademos, qui fut de 2004 à 2009 le bras droit de Jean-Claude Trichet à la Banque centrale européenne (BCE), prêtera serment aujourd'hui à 14 heures, devant le chef de l'État et l'archevêque d'Athènes et primat de Grèce. Ici, l'Église orthodoxe et l'État ne sont pas séparés. Papademos, 64 ans, dirigera un gouvernement de coalition bénéficiant du soutien de trois partis politiques: le Pasok (socialiste), la NouvelleDémocratie (centre droit) et le Laos (Alerte populaire orthodoxe). Hier, au Parlement, les députés réformistes du Pasok et de la ND se réjouissaient ensemble que leur rébellion de mercredi contre la nomination projetée du terne apparatchik socialiste Petsalnikos ait porté ses fruits. Pour Evangelos Antonaros, député ND, "la confusion avait gagné tout le pays. Les gens s'étaient rendu compte que l'enjeu était le maintien de...
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