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Papacademy: les candidats à la succession de Benoît XVI se dévoilent

La place de Pape sera vacante dès 20h jeudi. Le mystère reste entier sur le nom du successeur de Benoît XVI. Les pronostics sont ouverts. Bienvenue dans la Papacademy!

28 févr. 2013, 09:09
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Le mystère reste entier sur le nom de celui qui sera choisi par les cardinaux réunis en conclave. Mais près d'une dizaine de noms de "papabili" circulent déjà dans les coulisses du Vatican.

ANGELO SCOLA: 72 ans. Italien. Nommé au poste clé d'archevêque de Milan par Benoît XVI après avoir été patriarche de Venise, il a été cité depuis plusieurs années comme un des candidats les mieux placés. Proche du pape, il a a créé une revue "Oasis" développant le dialogue avec l'islam. Conservateur, ancien militant du mouvement "Communion et Libération", il manque de charisme et est assez isolé au milieu des 28 cardinaux électeurs italiens.

GIANFRANCO RAVASI: 71 ans. Italien. Bouillant "ministre" de la Culture de Benoît XVI, il a lancé avec son soutien le "Parvis des gentils" pour dialoguer avec les non-croyants. Un des premiers cardinaux à tweeter, il ne cesse de faire des propositions pour montrer que le message chrétien est moderne. Ouvert et médiatique, il apparaît très intellectuel. Il a prêché les exercices spirituels de Carême de Benoît XVI cette année, et le pape a souhaité qu'il soit "récompensé" pour leur qualité.

PETER ERDO: 60 ans. Hongrois. Archevêque de Budapest, Peter Erdö, président de la conférence des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) depuis 2006, déjà "papabile" en 2005, a été fait cardinal à 51 ans en 2003 par Jean Paul II. Apprécié en Europe, il a été un des premiers à avoir oeuvré à la création d'une université sous le communisme.

CHRISTOPH SCHONBORN: 68 ans. Autrichien. Archevêque de Vienne, dans un pays où la contestation ecclésiale est virulente. Il est à la fois un proche et un élève de Joseph Ratzinger, conservateur à certains égards, mais réformiste à d'autres: il a pris des positions fermes contre les scandales pédophiles et leur étouffement par la hiérarchie de l'Eglise. Il se montre ouvert sur les divorcés remariés et les homosexuels.

MARC OUELLET: 68 ans. Canadien. Ce Québécois est un des plus "ratzingériens" de la Curie, où il est préfet de la Congrégation pour les évêques depuis 2010. Polyglotte, il est très apprécié en Amérique Latine où il a longtemps travaillé. De grande culture, il est jugé timide, fin et cassant, et ses positions conservatrices sur les moeurs lui ont valu une certaine impopularité dans la Belle Province.

SEAN O'MALLEY: 68 ans. Américain. Le cardinal Sean O'Malley de Boston a pour lui d'être un profil original dans l'épiscopat américain. Capucin, connu pour sa simplicité, il a lutté contre la pédophilie dans le diocèse de Boston et assaini les finances du diocèse quasi ruiné par les dédommagements de victimes. Mais l'élection d'un pape des Etats-Unis, première puissance mondiale, poserait peut-être un problème.

PETER TURKSON: 64 ans. Ghanéen. Le cardinal Kodwo Appiah Turkson, à la tête du Conseil pontifical "Justice et paix", est engagé dans les combats pour une meilleure justice et distribution des ressources mondiales. Dynamique, ouvert, il a diffusé cependant pendant un synode récent une vidéo très controversée sur les dangers démographiques que poserait l'islam en Europe. La presse américaine l'a épinglé pour des déclarations affirmant que les traditions africaines protègent de la pédophilie et de l'homosexualité.

ODILO SCHERER: 63 ans. Brésilien. Archevêque depuis 2002 à la tête du plus grand diocèse d'Amérique Latine, Sao Paolo, il est le principal candidat d'un continent très catholique qui peine à mettre en avant des "papabili". Possédant une expérience de la Curie, il est réputé pour sa bonne gestion de ce diocèse, pour sa culture et pour un certaine ouverture pragmatique qui en fait un modéré.

LUIS ANTONIO TABLE: Philippin. A 55 ans, le jeune archevêque de Manille, cardinal depuis l'an dernier, est la coqueluche des médias qui saluent son grand charisme et son ouverture. Pleurant quand le pape lui remet sa barette de cardinal, il se veut le porte-parole d'une Eglise minoritaire, plus dépouillée, proche des gens, socialement engagée, même s'il semble dans la ligne de Rome sur le plan des moeurs.

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