En choisissant Paolo Gentiloni Silverj pour succéder à Matteo Renzi, le chef de l’Etat italien a opté pour la continuité et la stabilité. Agé de soixante ans, ce diplomate issu de la noblesse transalpine jouit d’une solide réputation sur la scène internationale.
Depuis qu’il a obtenu le portefeuille des Affaires étrangères en 2014, cet ancien journaliste diplômé en sciences politiques s’est constitué un solide réseau de relations importantes. Après avoir renforcé les liens avec les Etats-Unis et Israël, Paolo Gentiloni s’est aussi rapproché de la Russie en appliquant le principe de l’entente cordiale avec son homologue Sergei Lavrov. Mais sans se mettre en porte-à-faux avec l’Union européenne, l’objectif n’étant pas de compliquer la position de la Péninsule déjà fragilisée par des divergences d’opinion, notamment sur le chapitre finances.
D’une formation à l’autre
Très proche de Matteo Renzi, il fait aussi partie des grosses pointures du parti démocrate, car il a...