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Obama ne craint pas l'Etat islamique et veut combattre la peur

A l'occasion de son dernier discours sur l'état de l'Union devant le Congrès américain, Barack Obama a souligné hier que l'Etat islamique ne représentait pas une menace existentielle pour l'Amérique. Il a aussi appelé ses compatriotes à rejeter les propos anxiogènes ambiants.

13 janv. 2016, 06:56
/ Màj. le 13 janv. 2016 à 07:00
Barack Obama se rendant à son dernier discours sur l'état de l'union devant le Congrès américain.

Le président américain Barack Obama a exhorté mardi l'Amérique à ne pas céder à la peur face aux turbulences économiques et à la menace de l'Etat islamique. Il a adopté un ton résolument optimiste sur la capacité du pays à surmonter les nombreux défis auxquels il doit faire face.

A un an de son départ de la Maison-Blanche, Barack Obama, très à l'aise, a invité les Américains à accompagner les "extraordinaires changements" en cours lors de son ultime discours sur l'état de l'Union devant le Congrès.Ce rendez-vous traditionnel était pour le 44e président des Etats-Unis la dernière occasion de s'adresser aux Américains aux heures de grande écoute avant que Washington et le reste du pays ne basculent complètement dans une véritable frénésie électorale. 

Il a particulièrement réfuté les propos anxiogènes de ses adversaires républicains qui, à l'image de Donald Trump, ont fait du déclin de l'Amérique un thème de campagne privilégié en vue de l'élection présidentielle de novembre prochain.

EI et déclin

A l'attention de ses adversaires qui dénoncent l'absence de véritable stratégie face à l'EI, M. Obama a mis en garde contre les "déclarations excessives" selon lesquelles il s'agirait de "la troisième guerre mondiale". "Elles font le jeu" des djihadistes, a-t-il averti.

"Des masses de combattants à l'arrière de pick-ups et des esprits torturés complotant dans des appartements ou des garages posent un énorme danger pour les civils et doivent être arrêtées. Mais ils ne représentent pas une menace existentielle pour notre nation", a-t-il martelé.

Le président a aussi replacé au premier plan une ancienne promesse de campagne sur laquelle il a jusqu'ici échoué: fermer la prison de Guantanamo, ouverte après les attentats du 11 septembre 2001. "Elle coûte cher, elle est inutile, et elle n'est qu'un tract de recrutement pour nos ennemis", a-t-il lancé, sous des applaudissements nourris.

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