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Nucléaire: l’Ukraine commémore les 35 ans de la catastrophe de Tchernobyl

C’était il y a 35 ans. L’Ukraine et l’Europe faisaient face à la pire catastrophe nucléaire de l’histoire. Le triste événement a été commémoré ce lundi.

26 avr. 2021, 20:07
L'Ukraine a rendu hommage aux victimes de la catastrophe.

L’Ukraine commémore lundi la catastrophe de Tchernobyl, 35 ans après le pire accident nucléaire de l’histoire qui a contaminé une bonne partie de l’Europe. Le 26 avril 1986, à 01h23, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl, située à une centaine de kilomètres de Kiev, explosait au cours d’un test de sûreté.

«L’explosion à la centrale de Tchernobyl et ses conséquences ont transformé le monde», a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’un déplacement dans la zone d’exclusion qui entoure le réacteur accidenté dans un rayon de 30 kilomètres. «Ils ont montré à l’humanité qu’il y avait des malheurs qui concernent chacun de nous et nous tous ensemble».

 

Aujourd’hui, le bilan humain de la catastrophe fait toujours débat. Le comité scientifique de l’ONU (Unscear) ne reconnaît officiellement qu’une trentaine de morts chez les opérateurs et pompiers tués par des radiations aiguës juste après l’explosion. L’ONG Greenpeace a évalué en 2006 à 100’000 le nombre de décès.

La centrale de Tchernobyl a continué de produire de l’électricité jusqu’en décembre 2000, quand son dernier réacteur opérationnel a été arrêté.

Après des années de tergiversations, une gigantesque arche d’acier étanche a été installée fin 2016 au-dessus du réacteur accidenté et mise en service en 2019. D’un coût de 2,1 milliards d’euros, financée par la communauté internationale, cette structure qui doit assurer la sécurité du site pour les 100 ans à venir a recouvert le vieux «sarcophage» en béton, fissuré et instable.

 

Même si les autorités estiment que les humains ne pourront pas y vivre en sécurité avant 24’000 ans, le site attire de plus en plus de touristes en quête de frissons et Kiev souhaite le faire inscrire au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’absence quasi totale d’activités humaines dans la zone a permis à la flore et la faune de proliférer.

Contribution suisse

Basée en Suisse, l’entreprise Exlterra annonce lundi avoir mis au point une technologie révolutionnaire qui exploite l’énergie existante dans le sol pour réduire la radioactivité. Des observations positives de réduction de la contamination radioactive ont déjà été mesurées. Les résultats complets seront annoncés en septembre 2021, un an après avoir terminé l’installation de la technologie NSPS à Tchernobyl.

«Nous sommes en bonne voie pour atteindre notre objectif à plus long terme, à savoir ramener la zone installée à ses niveaux d’origine, ou naturels, cinq ans après avoir terminé l’installation», explique Frank Muller, CEO d’Exlterra, dans un communiqué publié lundi.

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