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Nucléaire iranien: des discussions intenses ce week-end à Lausanne

Les diplomates de l'Iran et des grandes puissances ont jusqu'à mardi pour tomber d'accord et sauver le compromis sur le nucléaire iranien. Les discussions promettent d'être acharnées ce week-end, à Lausanne.

28 mars 2015, 12:48
Le ballet diplomatique s'intensifie ce week-end, à Lausanne.

Arrivées de ministres, déclarations, réunions et déjeuners: le ballet diplomatique s'est intensifié samedi à Lausanne. Les grandes puissances et l'Iran ont entamé un week-end de discussions acharnées pour tenter de sauver un compromis sur le nucléaire avant mardi.

La difficulté est à la hauteur de l'enjeu. Il s'agit de parvenir à une entente de principe avant le 31 mars sur un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans, et concrétiser un énorme travail de négociations entamé il y a un an et demi entre Téhéran et les pays du P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne).

Les deux principaux protagonistes du dossier, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, négocient depuis jeudi à Lausanne. Ils vont retrouver tout au long du week-end leurs pairs internationaux.

Premier ministre européen à arriver, Laurent Fabius a répété qu'il venait "avec le souhait d'avancer vers un accord robuste". Selon le chef de la diplomatie française, "l'Iran a droit au nucléaire civil, mais en ce qui concerne la bombe atomique, c'est non", a-t-il dit, reprenant sa formule favorite pour souligner l'enjeu d'un accord.

Mécanismes de "contrôle"

Réputé comme un des négociateurs les plus intransigeants, au risque parfois d'irriter ses partenaires du P5+1, Laurent Fabius a insisté sur l'importance du "contenu". Il a souligné aussi la nécessité de mettre en place des mécanismes de "contrôle et de transparence" pour vérifier le respect des engagements pris.

Le ministre allemand, Frank-Walter Steinmeier, est également attendu à Lausanne. Il doit participer à un déjeuner de travail avec ses collègues américain et français. "Nous attendons les autres ministres du P5+1 ce week end en fonction de leur agenda", a indiqué un responsable américain.

Des "complications"

Lors d'une interruption de séance, on pouvait apercevoir dans les jardins du palace où se déroulent les négociations le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Ali Akbar Salehi, en grande discussion avec ses experts.

"Tout le monde travaille durement. J'étais en train de revoir les calculs avec mes collègues", a expliqué le négociateur. Il a ajouté que des "complications" subsistaient sur une ou deux questions techniques.

 

 

 

 

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