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Nouvelle mission diplomatique des chefs d'Etat

03 janv. 2011, 04:15

L'assaut promis hier par les pro-Gbagbo pour prendre le quartier général de son rival Alassane Ouattara ne s'est finalement pas produit. L'avenir de la Côte d'Ivoire reste toutefois en suspens, alors qu'une nouvelle mission diplomatique est prévue aujourd'hui à Abidjan, avec la visite de trois chefs d'Etat de pays voisins.

Abidjan a vécu hier dans l'attente d'un assaut des partisans de Laurent Gbagbo sur le quartier général de son rival, qui ne s'est finalement pas produit. Charles Blé Goudé, leader des «jeunes patriotes» pro-Gbagbo, leur a demandé de se tenir prêts à «libérer à mains nues», après le 1er janvier, l'hôtel du Golf où Alassane Ouattara est retranché avec son gouvernement dirigé par le chef des FN Guillaume Soro. Tout était cependant calme hier aux alentours de cet hôtel de luxe, protégé par 800 soldats de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire.

La mission diplomatique se poursuit. Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert) étaient venus une première fois mardi pour rencontrer Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux protagonistes de cette grave crise née de la présidentielle du 28 novembre. Le premier est resté au pouvoir après avoir été proclamé élu par le Conseil constitutionnel, mais la quasi-totalité de la communauté internationale, dont la Suisse, reconnaît son rival comme président légitime. Il a quant à lui été désigné vainqueur par la commission électorale. Les trois présidents ouest-africains sont mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a menacé d'utiliser la force pour faire partir Laurent Gbagbo s'il refusait de céder sa place à Alassane Ouattara. La pression sur Laurent Gbagbo risque de se faire d'autant plus forte avec l'entrée en scène du premier ministre kenyan Raila Odinga, qui s'est prononcé très clairement pour son départ du pouvoir, par la force si nécessaire. La Cédéao doit décider d'ici demain de «nouveaux pas» pour résoudre la crise, selon son président en exercice, le numéro un nigérian Goodluck Jonathan. /ats-afp

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