Un feu d'artifice géant a ouvert le bal des festivités du Nouvel An à Sydney. En raison du décalage horaire, la métropole australienne a été a été la première à lancer le compte à rebours sous une météo estivale.
A minuit pile (14h00 en Suisse), 1,5 million de spectateurs ont découvert une féerie pyrotechnique de toutes les couleurs au-dessus de l'emblématique baie de Sydney et de son opéra photogénique. Le spectacle a rendu hommage à quelques-uns des grands disparus de 2016, notamment des étoiles pour David Bowie et une pluie de lumières violettes (Purple Rain) pour le musicien Prince.
Sydney célèbre le passage en 2017 #AFP pic.twitter.com/TSRCWOOkSO
— Agence France-Presse (@afpfr) 31 décembre 2016
Mais l'Australie est aussi en première ligne dans le combat contre le terrorisme. Deux mille policiers supplémentaires étaient déployés à Sydney après l'arrestation d'un homme pour "des menaces en lien avec le Nouvel An" et un "complot terroriste" déjoué juste avant Noël à Melbourne.
Feu écourté à Rio
A Séoul, des centaines de milliers de Coréens ont marqué la nouvelle année en manifestant pour réclamer l'arrestation immédiate et le départ de la présidente Park Geun-Hye, déjà destituée par le Parlement.
L'Amérique sera le dernier continent à mettre les pieds dans une nouvelle année qui s'annonce pleine d'inconnues, à commencer par l'entrée à la Maison-Blanche du républicain Donald Trump. A Rio, plus de deux millions de personnes sont attendues sur la plage de Copacabana. Mais, crise oblige, le feu d'artifice sera écourté de 16 à 12 minutes.
Avant de basculer dans l'inconnu, les fêtards de la planète bénéficieront d'une seconde supplémentaire pour profiter d'une nuit unique. Ainsi, la minute entre 23h59 et 00h00 UTC/GMT durera une seconde de plus que la normale, une seconde intercalaire qui permet de raccorder le temps astronomique irrégulier lié à la rotation de la Terre, avec l'échelle de temps légal, extrêmement stable.