Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Nouveau blocage politique

08 juil. 2011, 10:08

La crise politique, qui paralyse depuis plus d'un an la Belgique, s'est aggravée hier avec le rejet par les indépendantistes flamands d'un projet de compromis sur l'avenir du pays. Cette situation risque d'ouvrir la voie à de nouvelles élections au péril de l'unité du pays.

Le parti N-VA de Bart De Wever, nationaliste et libéral en matière économique, a repoussé une offre de la dernière chance qui aurait permis de relancer les négociations sur la formation d'un gouvernement en Belgique et de sortir le pays de la plus longue crise politique de son histoire.

L'Alliance néo-flamande, premier parti au Parlement belge, a jugé insuffisantes les propositions du premier ministre pressenti et chef de file des socialistes francophones, Elio Di Rupo. «Avec la meilleure volonté du monde, je ne crois pas que des négociations sur la base de cette note peuvent mener à un succès», a déclaré Bart De Wever.

Le président du Parti socialiste (PS), le principal parti côté francophone, avait mis lundi sur la table un programme gouvernemental de rigueur budgétaire et un projet de réforme institutionnelle prévoyant un renforcement de l'autonomie des régions belges, pour répondre aux revendications des Flamands.

La crise politique belge est due à des divergences profondes sur l'avenir du pays, entre une Flandre qui réclame une autonomie poussée et des francophones inquiets d'un éclatement du royaume.

Elle a éclaté en 2007 entre les deux grandes communautés nationales, franchissant un palier l'an dernier du fait de l'incapacité des partis à former un gouvernement après les élections anticipées du 13 juin 2010.

Depuis le pays est gouverné par un cabinet chargé d'expédier les «affaires courantes», battant un record mondial en la matière. / ats-afp-reuters

Votre publicité ici avec IMPACT_medias