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«Nous pouvions d’un jour à l’autre perdre la vie»

Emmanuel Mbolela raconte sa fuite à travers l’Afrique: la faim, le racket, la peur, la mort, pour alerter sur le sort des migrants.

26 janv. 2018, 00:01
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0rganiser des manifestations même non-violentes pour réclamer plus de démocratie, c’est mal vu en République démocratique du Congo (RDC). Pour l’avoir fait, Emmanuel Mbolela, s’est retrouvé en prison pour deux ans ferme. Et quand on croupit dans les geôles, là-bas, on n’est pas sûr d’en sortir vivant. «Nous faisions régulièrement face à la torture et des menaces de mort». Alors, Emmanuel Mbolela a pris la décision de s’évader, et de fuir le pays. C’était en 2002. Il voyagera six ans, dont quatre bloqués au Maroc, et affrontera les difficultés que rencontrent d’autres milliers de migrants, qu’il raconte dans son livre: «Réfugié, une odyssée africaine»*. Mais Emmanuel Mbolela sait sa chance: il a trouvé asile aux Pays-Bas. Présent fin 2017 en Suisse pour une série de conférences, il s’est fait un devoir d’alerter l’opinion publique «sur la situation dramatique dans laquelle se trouvent ces personnes qui fuient dictatures et guerres,...

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