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"Notre présence est un gage de sécurité"

Depuis 2002, des observateurs internationaux assurent une présence protectrice dans les territoires occupés. Entre révolte et espérance, témoignage d'un volontaire suisse.

08 sept. 2015, 17:02
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CHRISTIANE IMSAND

" Au début, c'est assez perturbant de se trouver face à un soldat qui braque son fusil sur toi! ". Markus Schnetzer, 65 ans, n'est pas un enfant de choeur. Il était bien informé de la situation au Proche-Orient avant de partir dans les territoires occupés, mais c'est autre chose d'être confronté à la réalité du terrain.

Ce jeune retraité zurichois, établi en Valais, vient de passer quatre mois en Cisjordanie dans le cadre d'un programme d'observation lancé par le Conseil oecuménique des Eglises.

Il en est revenu avec un sentiment de révolte accru, mais sans perdre l'espoir d'une paix négociée. Interview.

Qu'est-ce qui vous a incité à participer à ce programme?

En tant que chrétien, ce conflit violent sur la Terre Sainte me préoccupe depuis longtemps. La violation permanente des droits de l'homme dans une démocratie est insupportable. J'ai saisi l'occasion de m'impliquer, même si je ne...

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