Des milliers d’Algériens se sont rassemblés à Alger pour un neuvième vendredi consécutif de manifestations. Forts de leurs succès successifs, ils refusent la transition engagée après la démission du président Abdelaziz Bouteflika.
«On ne s’arrêtera que quand vous partirez tous», «Barakat (ça suffit) ce système», scandaient plusieurs milliers de manifestants réunis devant la Grande Poste, bâtiment emblématique du centre d’Alger devenu le point de ralliement de la contestation.
Ces rassemblements interviennent après la démission dans la semaine du président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaiz. Il était, avec Abdelkader Bensalah, président du Sénat propulsé chef de l’Etat par intérim, et le premier ministre Noureddine Bedoui, l’un des «3B», membres du premier cercle autour du président Abdelaziz Bouteflika, dont la contestation exige désormais le départ.
Les protestataires refusent toujours que les institutions et personnalités de l’appareil mis en place par Bouteflika gèrent la transition. Après avoir refusé un scrutin de façade pour...