La première loi votée par la nouvelle Assemblée nationale israélienne aura été la dernière. La Knesset s’est autodissoute, mercredi, à la demande de Benyamin Netanyahou. Les électeurs qui se sont rendus aux urnes, le 9 avril, pour élire leurs représentants au Parlement vont devoir retourner dans les bureaux de vote le 17 septembre. Une situation inédite dans l’histoire de l’Etat hébreu, due à l’incapacité du premier ministre de former un gouvernement de coalition.
Le camouflet est retentissant pour «Bibi». Le soir du scrutin, qu’il avait gagné sur le fil, il avait en effet évoqué une «victoire formidable». Sûr de lui et de sa science électorale, il ne semblait pas douter un seul instant d’être en mesure de monter une coalition dont il avait dressé les plans avec minutie, lors de l’élaboration des listes en compétition. Un savant dosage de droite ultranationaliste et de partis religieux devait, avec l’appui sans...