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Motivation au travail: les employeurs et les employés ne sont pas sur la même longueur d'onde

Quand il s'agit de motiver le personnel et de le retenir, les employeurs et les employés ne sont pas sur la même longueur d'onde. Un cabinet de conseils juge "désuète" la conception qu'ont les employeurs des principaux intérêts de leurs salariés.

29 nov. 2016, 13:40
En Suisse, l'activité stimulante pointe au 1er rang, suivie du salaire de base et de la sécurité de l'emploi. (illustration)

Employeurs et employés ne partagent pas les mêmes avis quant aux facteurs clefs pour recruter, retenir et motiver le personnel, affirme Willis Towers Watson. Selon le cabinet de conseils, trop peu d'entreprises sont conscientes de cette différence de perception.

Autre conclusion du sondage réalisé par Willis Towers Watson auprès de 31'000 salariés dans le monde, dont 400 en Suisse: l'ordre des critères de base les plus cités concernant l'attractivité d'un employeur diffèrent entre l'Europe et la Suisse. Au plan européen, le salaire de base, la sécurité de l'emploi et une activité stimulante sont mentionnés aux trois premiers rangs.

En Suisse, l'activité stimulante pointe au 1er rang, suivie du salaire de base et de la sécurité de l'emploi. Pour la première fois, la rémunération fait son entrée dans le top 3, alors qu'elle ne figurait qu'en 6e position en 2014 et en 4e en 2012.

Compétence appréciée

La sécurité de l'emploi ne prend pas uniquement en compte la crainte de perdre son poste, mais aussi la continuité et la stabilité d'une activité ainsi que, plus généralement, des perspectives de carrière assurées. Les employés suisses se distinguent également de leurs collègues européens en matière d'appréciation des compétences.

La compétence des collègues leur importe davantage, tout comme la possibilité d'un travail flexible et le temps consacré aux déplacements. Si ce dernier critère joue un rôle limité en matière de recrutement, il figure au 3e rang dans les éléments de fidélisation.

Une conception "désuète"

Dans ce dernier domaine, les employés citent une structure salariale attrayante et des perspectives de carrière aux deux premières positions. Les responsables de gestion du personnel doivent intégrer dans leurs stratégies le fait que les facteurs de fidélisations ne sont pas les mêmes que ceux facilitant le recrutement, estime le cabinet de conseils.

Willis Towers Watson juge "désuète" la conception qu'ont les employeurs des principaux intérêts de leurs salariés, l'attrait de la structure salariale étant cité comme besoin fondamental à assurer. Les perspectives de carrière, la sécurité de l'emploi et la proximité du travail ne viennent qu'ensuite.

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