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Moteurs diesel: ultimatum à l'encontre de VW pour une solution de remise aux normes

Le constructeur automobile allemand VW a jusqu'au 21 avril pour trouver une solution concernant l'affaire de la fraude aux tests d'émissions polluantes. Au-delà de ce délai, un procès aura lieu.

24 mars 2016, 18:34
Volkswagen devrait le 21 avril dévoiler un plan ou alors rappeler les véhicules affectés.

Un juge fédéral américain a donné jeudi jusqu'au 21 avril au constructeur automobile allemand VW et aux régulateurs américains pour aboutir à un accord concernant l'affaire de la fraude aux tests d'émissions polluantes. Ce délai écoulé, un procès se tiendra cet été.

Le groupe allemand devait initialement présenter cette solution, qui concerne 600'000 véhicules équipés de moteurs diesel truqués pour contourner les lois anti-pollution américaines, ce jeudi au cours d'une audience devant un tribunal de San Francisco.

Il n'est cependant pas encore parvenu à un accord avec l'Agence fédérale de l'Environnement (EPA) avec qui il mène des discussions tendues depuis plusieurs mois.

Volkswagen devrait le 21 avril dévoiler un plan ou alors rappeler les véhicules affectés, a ordonné le juge Charles Breyer au cours d'une séance très brève. C'est devant ce magistrat qu'ont été consolidées la plupart des actions judiciaires engagées aux Etats-Unis contre le groupe automobile depuis l'éclatement de l'affaire des moteurs diesel truqués en septembre.

Désaccords multiples

Ce verdict donne un peu de marge de manoeuvre au numéro deux mondial de l'automobile qui encourrait une pénalité financière journalière jusqu'à ce qu'il puisse s'exécuter. Le magistrat a en outre demandé aux avocats des deux camps, dont il a loué les efforts, de garder confidentiels les détails d'un éventuel accord.

Les négociations entre Volkswagen et l'EPA achoppent sur la durée de la solution de remise aux normes, le montant des indemnisations et une requête du régulateur demandant que les propriétaires des véhicules affectés aient la possibilité à tout moment de revendre la voiture au constructeur, selon des sources proches du dossier.

Le constructeur automobile a reconnu au total avoir installé des logiciels truqueurs dans 11 millions de voitures dans le monde, un scandale qui a fait fondre la valeur de son titre en Bourse.

Il est visé par plusieurs enquêtes des autorités américaines qui pourraient se solder par une amende de plusieurs dizaines de milliards de dollars.

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